Maison des arts de Créteil

NIÑO DE ELCHE (flamenco nuevo) 
“FLAMENCO. MAUSOLEO DE CELEBRACIÓN, AMOR Y MUERTE”

Originaire de Elche à côté de Murcie en Espagne, l’enfant terrible du flamenco Niño de Elche dynamite les codes dans des performances aux côtés des plus créatifs du genre — d’Israel Galván à Rocío Márquez, revendiquant une vision ouverte, contemporaine, inventive. Dans son album, Flamenco. Mausoleo de Celebración, Amor y Muerte, l’iconoclaste chanteur ose carrément une veillée mortuaire au flamenco, pour mieux tout recommencer : le flamenco est mort, vive le flamenco !
Dans une formule inédite aux côtés de deux guitaristes et de deux maîtres des palmas, il revient à une formule traditionnelle pour pousser le plus loin possible son cri frondeur. Frissons garantis.
« Avec le faussement funeste Flamenco, mausoleo de celebración, amor y muerte, Niño de Elche revient sans crier gare à la source, voix, palmas, guitare, et sa voix, brutale, au premier plan. On ne sait pas par quel bout théorique le prendre, mais c’est terrassant de beauté ». Olivier Lamm, Libération

JORGE PARDO ENSEMBLE
“REMEMBERING PACO DE LUCÍA” (création)                       

Dix ans après sa disparition, le souvenir du génie de Paco de Lucía reste plus prégnant que jamais. Initiateur d’une véritable révolution artistique, il entraina derrière lui toute une génération de musiciens bien décidés à s’affranchir des codes et à ouvrir la tradition au monde en mêlant le flamenco à d’autres styles musicaux.
Jorge Pardo, recruté par Paco de Lucia dans son sextet – séduit par les ornementations ensorcelantes de ce flûtiste et saxophoniste hors du commun, fait partie de ceux-là. Considéré comme le père fondateur d’une nouvelle langue qui intègre le flamenco et le jazz et plonge jusqu’à leurs racines, il régénère le duende originel avec force.
Pour cette création exceptionnelle en hommage au maître espagnol, Jorge Pardo fait appel à un autre compagnon de route de Paco de Lucía, le bassiste Carles Benavent, ainsi qu’à la fantastique chanteuse Bego Salazar et au danseur José Maya. Extatique, de bout en bout.