Maison des arts de Créteil - → Tamara Dean Of Nature<br>Aïda Muluneh Waterlife
Exposition Théâtre radiophonique photographie

→ Tamara Dean Of Nature
Aïda Muluneh Waterlife

Photoclimat
Biennale environnementale et sociale de Paris

coup de coeur
01oct.—16déc. 2022
accès libre sauf les lundis, les 1er et 11 novembre.

Aïda Muluneh, Waterlife,
Dans ses images afro-futuristes, l’artiste et photographe Éthiopienne Aïda Muluneh porte un regard sur la crise environnementale et ses conséquences sur les femmes. Réalisées dans l’un des endroits les plus secs de la planète, à Dallol dans le district d’Afar en Éthiopie, ces images explorent les défis liés à la pénurie d’eau : ses impacts directs sur les régions rurales ou encore sur le développement de communautés entières.
Pour ceux d’entre nous qui vivent dans les villes occidentales, le privilège de l’accès à l’eau est un acquis. Or, ceux qui vivent au-delà du réseau urbain font face à des défis qui mettent en jeu leur santé, et leur capacité à développer leurs communautés.
Dans cet esprit, chaque oeuvre est une réflexion sur l’impact de l’accès à l’eau, sur les enjeux de libération des femmes, de santé, d’assainissement et d’éducation. Aïda Muluneh met également l’accent sur le rôle de cette ressource rare face à l’urgence climatique : la hausse des inondations extrêmes et des sécheresses plus longues et plus sévères mettent en péril la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des populations. Dans cette série, elle associe des références visuelles issues du patrimoine culturel africain à des accessoires contemporains, tels que l’omniprésent jerrican jaune. En réunissant les récits du passé, du présent et du futur, elle crée des images dramatiques qui suggèrent une lecture alternative de l’Afrique contemporaine face à la crise climatique.

 

Tamara Dean, Of Nature,
L’état actuel de notre environnement est une préoccupation permanente, notamment la rapidité du réchauffement climatique et ses conséquences sur le déclin des habitats et des espèces. Une préoccupation si grave qu’elle semble souvent paralysante. À l’ampleur et à la vitesse du désastre climatique, s’ajoute le retard tragique pris dans la définition des priorités climatiques par les gouvernances mondiales, et plus particulièrement par l’Australie, préférant donner priorité au profit plutôt qu’à la durabilité. Témoin de la vitesse à laquelle l’humanité est capable de se confronter à une pandémie et de mobiliser un changement de masse, Tamara Dean invite à faire face au rôle majeur que nous avons à jouer dans le maintien d’un équilibre naturel avec notre environnement, plutôt que dans la consommation des ressources de notre planète et la destruction de ce système qui soutient nos vies. Son travail montre que les êtres humains sont des animaux, et que nous formons tous un écosystème sensible. « En en prenant conscience, nous pouvons commencer à nous voir comme faisant partie de quelque chose de plus grand et non plus comme le centre de l’univers. » — Tamara Dean

 

photo d'illustration Aida Muluneh. 

Des visites accompagnés, ateliers sont possibles pour les élèves, collègiens, lycéens, centres de loisirs. 
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